En 1986, l’ONG Global Foot Print Network a défini le jour de dépassement de la Terre, c’est-à-dire le jour de l’année où l’humanité entière a fini de consommer l’ensemble des ressources que la nature peut renouveler en un an. A partir de 15.000 données des Nations-Unies, on compare l’empreinte écologique de l’homme qui mesure l’exploitation des ressources naturelles de la Terre, avec sa capacité à reconstituer ses réserves et à absorber les gaz à effet de serre. Pour 2017 ce jour a été le 2 août dernier, en 2016 c’était le 8 août et en 1970 le 31 décembre. Pour subvenir aux besoins de l’ensemble des habitants de la Terre,
nous consommons aujourd’hui les ressources équivalant à 1,7 planète. Si l’humanité entière vivait selon le mode de vie des Français il faudrait trois planètes pour subvenir à ses besoins. Nous vivons sur le dos de nos petits-enfants, et ce qui est encore plus grave sur celui, d’humains de pays dits pauvres. Si l’homme a pu accroître sa productivité, la planète ne le peut pas. Pour remettre de l’ordre commençons par réduire sans attendre les gaspillages. Refusons d’acheter des produits de consommation jetables, arrêtons le gâchis en respectant la nourriture comme un bien précieux que nous prélevons sur une Terre qui ne nous appartient pas.