MICHEL FRADIN

Après avoir découvert un projet de l’industrie agro-alimentaire, dans lequel il était prévu que d’importants volumes d’effluents industriels seraient évacués sur leurs terres au moyen de canons d’arrosage, des agriculteurs du nord des Deux-Sèvres, inquiets des conséquences environnementales d’un tel procédé, se sont regroupés en créant une association de défense de la qualité de l’air et de l’eau (ADQAE) enregistrée en sous-préfecture de Bressuire le 6 mai 1992 et publiée au Journal Officiel du 3 juin 1992. .
Leur bon sens leur faisait craindre des odeurs insupportables pour les populations riveraines et des ruissellements entrainant la pollution des eaux des nombreux ruisseaux situés sur leur terres et servant à l’abreuvement des bovins au pâturage…et ils ne s’étaient pas trompés !
2000 Des pollutions de l’air et de l’eau, provenant d’industries et d’élevages hors-sol étant apparues sur de nombreuses communes avoisinantes situées sur le bassin versant de la Sèvre Nantaise, de nouveaux adhérents ont rejoint l’ADQAE. Le 26 août 2000, ADQAE change de nom et devient Sèvre Environnement.
2001 Le 16 janvier 2001, par arrêté N° 1-2300011, le préfet des Deux-Sèvres déclare Sèvre Environnement « Association agréée de protection de l’environnement »
2008 Reconnaissant les actions conduites par Sèvre Environnement sur l’ensemble du bassin versant de la Sèvre Nantaise, le 4 décembre 2008, le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire émet un arrêté NOR : DEVK 0830005A portant agrément de l’association Sèvre Environnement, publié au JO du 30 décembre 2008.
2013 L’article R.141-19 du code de l’environnement, créé par le décret n°2011-832 du 12 juillet 2011 ayant imposé le renouvellement de tous les agréments par les préfectures avant fin 2013, nous avons bénéficié d’un nouvel agrément émis par la préfecture des Deux-Sèvres le 24 décembre 2013 pour une durée de 5 ans. Cet arrêté a été renouvelé le 26 septembre 2018 pour une durée de 5 ans.
TEST DE TITRE…
«Le réchauffement, c’est nous et c’est maintenant »
Bruno PARMENTIER
On ne peut pas se désintéresser du réchauffement climatique quand on est Français à la fin de l’année 2015, puisque notre pays a la lourde charge de tenter d’obtenir un accord mondial absolument fondamental pour la survie de l’humanité. Mais ce n’est pas juste le rôle de nos dirigeants politiques ; chacun de nous peut agir au quotidien.
Par exemple à table, ou en aidant à mettre en place un nouveau type d’agriculture.Chacun sait que nous pouvons construire notre tombe avec nos dents, en mangeant trop ou mal, mais la manière dont nous remplissons notre assiette
construit aussi largement l’avenir de la planète. Nous pouvons déjà très largement réduire notre consommation de produits animaux (viandes laitages, oeufs). Un Français consomme actuellement 85 kg de viande et 90 kg de lait par an, deux fois plus que ne consommaient ses grands-parents dans les années 50, et dans sa vie, à lui tout seul, 7 boeufs, 33 cochons, 1 300 poulets, 20 000 oeufs et 32 000 l de lait ! Dans un premier temps, cette amélioration de notre diète améliorait notre santé, mais dorénavant, nos excès en tous genres provoquent de nombreux dégâts : obésité, allergies, diabètes, cancers, artérioscléroses, etc. Mais, comme il s’agit aussi de produits provenant d’animaux à sang
