Nos arbres et le changement climatique

Aujourd’hui, il faut tenir compte du changement climatique en cours pour choisir les variétés d’arbres à favoriser ou à implanter. Certaines espèces souffrent déjà de la sécheresse et risquent même de disparaître. Chez nous, le hêtre, en limite de son aire de répartition naturelle en est l’exemple type. Sur notre territoire, les chênes pédonculés sont déjà fortement affectés; c’est le chêne français qui a le plus grand besoin en eau. Le chêne sessile, plus sobre, résiste mieux aux stress.

 

 

Il y a un siècle, le pédonculé avait une croissance légèrement plus importante que le sessile. Depuis les années de sécheresse (1976-2003) le chêne sessile a gardé sa vigueur alors que le chêne pédonculé a perdu près de 20% de croissance. Par contre, le chêne pubescent ou le chêne vert, par leur caractère thermophile, sont rapidement favorisés. Tout ceci entraînera un bouleversement de l’ensemble de la flore et de la faune qui devront survivre dans un paysage à caractère méditerranéen.

 

Post Author: Didier Dolé