Mémoire paysanne en bas Poitou (suite 3)

«Mémoire Paysanne en bas Poitou (suite 3)» par Jacky Aubineau

Vers 1960, la culture des céréales tenait une place primordiale dans l’exploitation bocagère. Le souvenir des pénuries alimentaires d’après guerre est encore bien présent dans la mémoire populaire. On cultive des céréales pour produire une farine destinée à la confection du pain nourricier qui est la base de l’alimentation en milieu rural. Les variétés cultivées sont panifiables comme le maître Pierre, le Capel, l’étoile de Choisy. Le seigle est produit également pour faire le pain. Mais on n’oublie pas les céréales destinées à l’alimentation des animaux de la ferme, comme l’orge et le méteil qui est un mélange de blé et d’avoine noire.


 

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La Responsabilité Sociétale des Entreprises

«La Responsabilité Sociétale des Entreprises» par Jean-Claude Brianceau

Depuis la fin du siècle dernier, de nombreuses entreprises se sont engagées dans une certification ISO 9000, le but étant l’amélioration des procédés internes avec un gain de productivité. Postérieurement, les aspects déchets, économie d’énergie, rejets… ont été pris en compte dans la norme ISO 14000. Aujourd’hui, le complément logique et nécessaire de ces deux normes est la prise en compte de la responsabilité sociétale de l’entreprise.

Dans l’éditorial du moi de juin, « Maison commune et bien commun » , nous avons montré « l’urgence de remettre de l’ordre dans notre maison » et de « s’attaquer conjointement aux questions écologiques et aux questions sociales ». Déjà quelques entreprises, mais aussi certaines collectivités, ont pris conscience de l’importance de changer de paradigme. Pour celles-ci, l’avenir ne peut être tourné que vers le développement d’un modèle économique intégrant l’environnement et le social.

 

 

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La Leptospirose

«La Leptospirose»

Certes, la nature est éternellement belle et généreuse. La nature c’est la joie de vivre, c’est la biodiversité, c’est la cohabitation d’une infinité de formes de vie dépendantes les unes des autres, et à la recherche permanente d’un équilibre entre proies et prédateurs. La rupture avec la nature est notre plus grande erreur. En effet, la nature peut parfois nous être hostile et nous apporter de graves désagréments qu’il faut connaître pour pouvoir s’en protéger. Chaque année, de nombreuses personnes sont victimes d’intoxications par consommation de plantes ou champignons toxiques. D’autre part, la nature peut aussi être source d’infections pour l’homme et nos animaux domestiques. Notre territoire, particulièrement riche en rivières, ruisseaux, étangs… a été envahi depuis les années 1980 par une espèce de rat exogène sans prédateur chez nous : le « myocastor » connu sous le nom de ragondin. C’est la principale source de leptospirose, dans notre région.


 

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Mémoire paysanne en bas Poitou (suite 2)

«Mémoire paysanne en bas Poitou (suite 2)» par Jacky Aubineau

Mon premier témoignage dans Le Bulletin Sèvre Environnement (n°66 de mars 2016) montrait comment nous étions autonomes pour notre alimentation, mais c’est avant tout l’activité agricole qui nous permettait de vivre. Notre production du type « polyculture – élevage » nous assurait des rentrées financières pour la vie de la famille. L’essentiel reposait sur la viande, la crème de lait, les céréales, les petites graines de légumineuses (trèfle violet, trèfle incarnat, luzerne, lotier) auxquelles il faut ajouter les produits de la basse-cour et le cochon. Il me semble intéressant de décrire ce modèle d’agriculture qui permettait en 1960 de maintenir 2 UGB (Unité Gros Bovin) à l’hectare,sans faire appel aux pesticides et avec un usage limité d’engrais naturels.


 

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Mémoire paysanne en bas Poitou

«Mémoire Paysanne en bas Poitou»

C’était hier, il y a cinquante ans, une autre agriculture, un autre mode de vie. Comment vivre décemment en 1960 sur 26 hectares pour une famille de sept personnes dont trois enfants et deux grands-parents ? C’est la diversification des productions animales et végétales qui a permis de relever ce défi en donnant à chaque membre de la famille l’opportunité d’assurer une tâche à la hauteur de ses possibilités et dans l’intérêt de la famille dans sa globalité. Par ces quelques mots, je souhaite témoigner sur mon vécu sur une petite exploitation du bocage en polyculture élevage.

 

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COP 21 : un jalon dans l’histoire

«COP 21 : un jalon dans l’histoire »

Comme l’on pouvait s’y attendre, la COP 21 s’est achevée sur un bilan qui suscite des réactions contrastées.

Si une majorité s’accorde pour reconnaître que ce fût une réussite diplomatique, les avis divergent quand il s’agit de savoir si le consensus sur lequel elle s’est conclue va contribuer à impulser des politiques à la hauteur des enjeux ou, au contraire, si l’égoïsme des nations et les stratégies des puissants lobbies énergétiques vont encore l’emporter sur les intérêts supérieurs de l’humanité.

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Plantations de haies : Que dit la loi ?

Les arbres et arbustes plantés près des limites de propriété sont soumis à des distances légales (art. 671 et 672 du code civil) ainsi qu’à une obligation d’élagage (art.673 du même code). De plus, ils ne doivent pas causer de trouble anormal de voisinage (art.544 du code civil).
Les plantations en limite de propriété
Toutes plantations doivent respecter les distances fixées par les usages ou les règlements d’urbanisme (PLU, règlement de lotissement…). En l’absence de règlement d’urbanisme ou d’usage, c’est le code civil qui s’applique. Les plantations qui dépasseront les 2 m de hauteur doivent être plantées à au moins 2 m de la limite de propriété voisine. Celles qui ne dépassent pas 2 m doivent être à au moins 50 cm de la limite. Toutes les plantations ne respectant pas ces limites sont donc hors la loi. Le voisin peut exiger l’arrachage pur et simple de la haie si les plants sont à moins de 50 cm ou exiger de la maintenir à 2 m de hauteur si elle n’est pas à 2m de la limite de propriété. Cependant, il existe des exceptions à la règle. En effet, la plantation peut être effectuée sur la limite de propriété en cas d’accord écrit entre les deux voisins, ou si les terrains concernés ne faisaient qu’un lors de la plantation et ont été divisés postérieurement.
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Bruno PARMENTIER : « Le réchauffement, c’est nous c’est maintenant »

«Le réchauffement, c’est nous et c’est maintenant »

Bruno PARMENTIER

On ne peut pas se désintéresser du réchauffement climatique quand on est Français à la fin de l’année 2015, puisque notre pays a la lourde charge de tenter d’obtenir un accord mondial absolument fondamental pour la survie de l’humanité. Mais ce n’est pas juste le rôle de nos dirigeants politiques ; chacun de nous peut agir au quotidien.
Par exemple à table, ou en aidant à mettre en place un nouveau type d’agriculture. Lire la suite de à proposBruno PARMENTIER : « Le réchauffement, c’est nous c’est maintenant »

Plaisirs cuisinés ou poisons cachés

A La Griotte, au soir du jeudi 23 octobre dernier, la grande table était mise et le menu copieux. Voyez plutôt : 300 convives pour trois heures d’agapes. Les maîtres queux ? Jérôme Douzelet et Gilles-Eric Séralini. Le premier est chef cuisinier à Barjac (Gard) et met un point d’honneur à façonner des plats de haute qualité alimentaire et gustative à partir de produits locaux qu’il a lui-même sélectionnés. Le second est professeur et chercheur à l’université de Caen (Calvados), spécialiste des OGM et des pesticides ; il est connu pour ses expériences récentes établissant un lien entre un herbicide majeur, un OGM, et l’apparition de tumeurs, de maladies du foie et des reins. Tous deux ont décidé d’unir leurs voix pour révéler comment s’établit la malhonnêteté de l’évaluation des produits chimiques dans la nourriture. Voilà le menu, consistant et roboratif. Alors à table !
En guise d’amuse-gueules Lire la suite de à proposPlaisirs cuisinés ou poisons cachés

Biodiversité …et Solidarité

Plus un milieu est diversifié…plus il est riche et plus il est stable.
Ce constat vaut bien sûr pour l’économie et l’écologie – deux domaines que nous savons étroitement imbriqués – et il suffit de réfléchir un simple instant pour pressentir les drames qui se profilent du fait de tout ce qui découle des phénomènes qui se cachent derrière l’expression « érosion de la biodiversité ».
Pour l’heure, bien moins médiatisée et donc connue que le « dérèglement climatique », la disparition accélérée d’un grand nombre d’espèces végétales et animales met gravement en péril les équilibres naturels sur lesquels repose …la vie ! Lire la suite de à proposBiodiversité …et Solidarité